Quadrille – Le Funambule Montmartre
Après le succès du « Dindon » de Georges Feydeau au Théâtre du Lucernaire, à l’occasion du 80ème anniversaire de la pièce, et 60 ans après la mort de Sacha Guitry en 1957, la jeune « Compagnie du Bonsaï » présente Quadrille de Sacha Guitry.
Carl Herickson, célèbre acteur américain arrive à Paris et se livre à des interviews et des séances d’autographes dans un grand hôtel. Se retrouvent là Philippe de Morannes, célèbre directeur d’un journal en vogue, et Claudine André, journaliste « qui monte », femme d’esprit et d’humour. Au cours de l’interview, ils découvrent que la femme de Philippe, Paulette Nanteuil, comédienne de son état, a confié un petit billet à la vedette américaine, qu’elle a signée du nom de son amie… Claudine André ! Ajoutons à cela une femme de chambre payée pour être indiscrète et commence alors un ballet charmant de mensonges et de promesses, de quiproquos et d’audace au terme duquel chacun de ces quatre protagonistes tiendra une nouvelle place.
Une pièce joyeuse, invitation à l’amour, à la liberté, dont celle d’aimer et d’être soi-même, en dépit des conventions. L’esprit de Sacha Guitry au service de cette intrigue amoureuse, la rend irrésistible de drôlerie et de profondeur.
Qu’est-ce qu’un couple ? Qu’est-ce que l’amour éternel et la fidélité ? Les acteurs sont-ils des menteurs nés ? Qu’est-ce qu’une star ? Les journalistes sont-ils des voyeurs ? Qui a raison et qui a tort ? Ces ambiguïtés, portées par chacun des personnages, sont au cœur de l’humain et engendrent un rire juste.
Alors non, ici, comme chez tous les génies, pas de morale sur son lit de vertus. À part peut-être une morale provisoire qui porterait au triomphe le droit non au bonheur qui dure mais à la joie que l’on savoure au moment présent, comme on boit une coupe de champagne.
C’est cet esprit de joie qui nous porte ici. Dans un monde fracassé comme le nôtre, nous voudrions, le temps d’un spectacle, proposer cet îlot coloré et gai, non pas dans un divertissement bête et appauvrissant mais avec cette pièce divertissante car brillante, joyeuse car pleine d’esprit.
Nous sommes dans un hôtel, lieu de tous les fantasmes : portes fermées et paravent, alcôve et boudoirs. Petits et grands secrets. Indiscrétions et fausses confidences.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
Découvrez le seul-en-scène “Florence 1990” à La Petite Croisée des Chemins
18 novembre 1990. Florence Arthaud arrive dans le port de Pointe-à-Pitre à la barre de son trimaran et remporte la Route du Rhum, première femme à s’imposer dans une course en solitaire. Adolescent, je suis alors fasciné par cette...
Bananagun dévoile leur nouveau single “With the Night” extrait de leur nouvel album à paraître
Bananagun, originaire de Melbourne, partage “With the Night”, extrait de leur deuxième album “Why is the Colour of the Sky ?”, dont la sortie est prévue le 8 novembre via Full Time Hobby. Ce single au piano reflète le...
“Nadia Léger. Une femme d’avant-garde” au Musée Maillol : une exposition à ne pas manquer !
Nadia Khodossievitch-Léger (1904-1982) a été une figure de l’art du XXe siècle. À travers plus de 150 œuvres, la rétrospective Nadia Léger. Une femme d’avant-garde retrace le parcours largement méconnu de cette femme d’exception, tout à la fois peintre prolifique, éditrice...